Histoires de spinnakers.
A ce jour, j’ai eu quatre voiliers et 10 spinnakers.
On va commencer par le début (en 1977)…c’est un petit spi de corsaire, célèbre voilier de 5,50 m. Celui-ci était baptisé « SI PANG ». La voile était vieille, blanche, usée, délavée, tachée et déformée. Avec Franchi, mon copropriétaire, on avait déjà dans l’idée de faire du près sous spi ! ! !
Ensuite, pour ne pas perdre de temps pendant le service militaire, j’ai testé la super combinaison IOR du spinnaker et du Big Boy sur mon Delph 28’ « YEAH LODRIM ». Les couleurs étaient superbes : rouge, orange et jaune. Mais le Big boy sur un gréement 4/5ème : c’est nul; beaucoup de travail sans aucun gain; sauf dans la brise pour stabiliser le roulis. En fait, le produit miracle sur ce bateau était un super spi léger bleu (type floater) qui faisait vraiment la différence dans la vraie pétole blanche de Méditerranée.
Puis vient le temps de la grande croisière à 3 avec Bazar et Pète, mes compères de l’hydro Marseille. On s’offre « WANATOE», un Ranger 37', superbe one ton made in USA sur plan Gary Mull. Il avait un beau spi léger radial blanc et arc-en-ciel superbe mais fragile. On a donc racheté un médium de Dufour 4800 quasiment neuf vert et blanc de 130 m2 : un vrai bonheur. Par contre, attention à l’affalage.

Avec le rush « PIVOINE », le premier spi (noir) a vite explosé en location, le tri radial bleu blanc rouge a fait notre bonheur lors du tour du Finistère 1997. Puis j’ai repris aux «fous de Portlaf » un spinnaker de course de Figaro 1 qu’on a retaillé. Le logo des agriculteurs en a souffert mais le spi lui-même est toujours très performant.
Et voilà le grand jour, le 6 mars 2005, on envoi le superbe spinnaker Banque Populaire Atlantique. C’est Ronan Le Bihan qui l’a coupé Il nous propulse à la vitesse grand V ; il faut dire qu’il y a vraiment du vent ce jour là ! Les mouettes du logo BPA s’envolent presque…. C’est mon premier spi neuf, quel instant magique.
Il est suivi de près par un superbe spi lourd taillé pour faire du près ! ! ! A essayer bientôt.

Patrick DIJOUD le 8 mars 2005.